A la Mairie de
Paris, les vacataires ne peuvent travailler plus de 910 heures par
an, sans quoi ils devraient être contractualisés en CDD et obtenir
des jours de congés et arrêts maladie payés. Ainsi lorsque dans une
équipe, un vacataire a atteint sa limite horaire, il cesse de
travailler sans solde et est remplacé par un autre vacataire
jusqu’aux vacances d’été. A charge pour le remplaçant vacataire de
s’intégrer au mieux dans l’équipe qui n’accepte peut-être pas
l’exclusion temporaire de leur collègue.
A la base du
‘travailler ensemble’, la communication entre animateurs est
primordiale pour un meilleur service. Pour être optimale, elle doit
se faire à l’écart des enfants.
Par exemple, au
moment de la désignation des surveillants de la sieste, qui devront
rester deux heures dans la pénombre, le temps d’hésitation des
volontaires peut être mal perçu par les enfants.
Autre exemple, les
initiatives d’animateurs qui s’éclipsent sans prévenir les autres,
pour préparer une fête, faire du rangement ou faire leur pause en
groupe, peuvent être à l’origine de conflits qui au pire éclatent
devant les enfants.
Sans ces bases,
deux attitudes apparaissent, soit l’animateur est motivé et finit
par s’épuiser, crier et avoir des réactions surdimensionnées, soit
il est dans la distance, imposant de l’ordre et n’acceptant aucun
écart.
HORAIRES
La journée de
l’animateur commence à 8h pour préparer la salle d’accueil, sortir
les jeux et les livres, pour se terminer vers 18h30, heure d’arrivée
des derniers parents. Le temps de repos de 30 minutes se prend au
grès de l’animateur, soit pendant le moment de cantine alors que les
enfants sont encore à table, soit pendant les activités. En fin de
journée d’une sortie à l’extérieur, il peut arriver que quatre
animateurs sur six prennent leur pause en même temps avant le retour
en car. Dans ce cas, les deux animateurs surveillant les 47 enfants
doivent mettre en place des petits jeux ou chants permettant de
faire patienter les enfants.
En centre, un
animateur s’absente également pour gérer les entrées et sorties des
enfants, le matin jusqu’à 9h, le midi de 11h30 à 12h, puis de 13h30
à 14h, en fin de journée à 16h30, puis de 17h30 à 18h30. Pendant ces
laps de temps, les autres animateurs doivent s’organiser, notamment
s’occuper d’une table supplémentaire lors de la cantine.
Noter, que
l’animateur n’a pas le temps d’aller chercher un plateau repas en
cuisine, lorsqu’il s’occupe de maternelles.
L’animateur
n’oubliera pas le conseil principal du formateur BAFA, en arrivant
au centre de loisirs ou camps de colonie, LAISSER SES PROBLEMES
PERSONNELS SUR LE PAILLASSON.
Effectivement, la
bonne humeur et l’entrain aideront l’animateur à gérer les aléas et
fournir un meilleur service aux enfants.
NOMBRE
Le Ministère du
Sport et de la Jeunesse impose 1 animateur pour 8 enfants de 3 à 6
ans, 1 animateur pour 12 enfants de 6 à 12 ans et 1 animateur par
enfant handicapé.
Comme les parents
n’ont pas obligation de prévenir de la présence ou de l’absence de
leurs enfants au centre, il est difficile pour un directeur de
centre d’estimer le nombre d’enfants et celui d’animateurs requis.
Ainsi une sortie
prévue sur le port de l’Arsenal, près de la Bastille, puis sur les
quais de Seine, peut être annulée par manque d’un animateur dédié à
un enfant porteur de handicap. |