L’animateur pourra
visiter les constructions et interroger leurs habitants. Sue la
bateau par exemple, il demandera qui est le capitaine, qui sont les
pirates, les matelots, qui sont les princesses ou les sirènes. Le
slogan fonctionnant avec l’univers du ‘bateau’ est ‘à l’abordage’,
que les enfants reprennent en chœur.
Dans le cas du
camion, l’animateur pourra être tenté si sa morphologie le permet,
de s’introduire dans la cabine et de le piloter, tout en appréciant
le soin du détail des concepteurs. Les enfants peuvent ne pas voir
d’un bon œil, cette invasion et attaquer puis manger l’animateur. A
ses risques et périls.
Pour rompre la
monotonie des jeux de cour, l’animateur fera l’inventaire des
placards de rangement. Dans ce centre, il y a trouvé quelques
cerceaux et ballons sauteurs, des tricycles et trottinettes, des
échasses (pots en plastiques avec cordes) et des gros légos.
Notez que certains
animateurs n’apprécient pas que les jeux soient sortis pour une
‘récréation normale’, ils préfèrent les réserver pour les moments
d’activité.
Notez aussi que le
nombre d’équipements mobiles mis à disposition peut être inférieur à
celui des enfants voulant les utiliser pour permettre le partage,
selon les animateurs confirmés. Sur le terrain, ce sous-effectif
génère de la frustration et des disputes.
Pour compenser le
manque d’équipements mobiles, un circuit peut être créé avec deux
lignes. La mise en place requiert l’assistance de plusieurs
animateurs, car les enfants de moins de 6 ans dans leur impatience,
ne peuvent participer à la création du contour du circuit et
enfourchent leur monture. Sans synergie avec les autres animateurs,
la situation est cocasse, montrant un animateur posant les plots à
droite et à gauche, suivi d’un embouteillage de véhicules.
Si en plus les
plots de délimitation sont des gros légos, ceux-ci seront vite
récupérés par les ‘piétons’ constructeurs de château, détruisant
ainsi le circuit.
Pour palier à cette
mise en place défaite à peine terminée, un système de délimitation
spécifique avec des petits plots et des fanions serait utile,
d’autant plus s’il se met en place et prend peu de place en
stockage.
Autre point : la
règle du circuit pour permettre le partage et l’échange, est que le
tour fini, lorsque le conducteur revient au point de départ du
circuit, l’enfant laisse son tricycle à un autre qui attend. Cette
règle n’est pas acceptée par tous, puisque l’on peut observer
quelques enfants qui coupent le circuit pour ne pas repasser au
point de départ et faire plusieurs tours d’affilée. L’animateur en
sera averti par les réclamations multiples des autres enfants.
Autre jeu
provoquant moins de frustration, les échasses. Il est très rapide de
mettre en place les plots en ligne que les participants devront
contourner. L’intérêt de cette mise en place, est que si un plot ou
deux est subtilisé, le jeu continu. L’autre intérêt est que les
enfants font le circuit plusieurs fois et attendent en ligne leur
tour de leur propre chef. Le jeu devra s’arrêter lorsque les enfants
utilisent les échassent et leurs cordes comme ventilateur, risquant
de se donner des coups mutuellement.
Les équipements
mobiles rangés, il est temps de sortir toutes les caisses de gros
légos et observer les enfants construire leur château. Lorsque leur
mur bascule et tombe, l’animateur doit leur montrer comment poser
les briques en quinconces et créer les coins. L’intervention de
l’animateur grossit le groupe de participants. Le château construit
est alors trop petit pour que tous puisse y entrer et s’asseoir pour
prendre le thé. L’animateur fera alors appel à son imaginaire pour
déclarer dans un pays magique, l’intérieur est l’extérieur. Tous les
enfants s’installent alors autour du château, tandis que l’animateur
verse du thé à chaque participant, suivi d’enfants qui serviront des
gâteaux et autres sucreries.
Si la colère d’un
enfant éclate et qu’il casse le château construit, l’animateur ne
doit pas perdre le fil et transformer le jeu. Il donnera comme
consigne de préparer les caisses de briques pour le marchand. Les
murs sont détruits et les briques éparpillées se retrouvent bien
rangées dans les caisses. Le but de la manœuvre étant de construire
un plus grand château avec une plus grande porte, en incluant
l’enfant en colère.
Le jeu se termine
lorsque les enfants doivent quitter la cour. Ils sont alors habitués
à ranger les briques de façon optimale et certains portent les
caisses remplies jusqu’aux placards de rangement.
Le troisième jeu
d’extérieur, est le jeu bateau-rivière-crocodile ou
château-forêt-loup. Pour ce jeu, il n’est besoin que d’un marquage
au sol, soit par une craie ou une corde pour délimiter une zone
ovale pour le bateau ou carrée pour le château. L’animateur annonce
un des items, pour générer l’action des participants. Si l’item est
bateau ou crocodile, ou bien château ou loup, les participants
doivent se placer à l’intérieur de la zone. S’il s’agit de rivière
ou forêt, ils peuvent se mouvoir à l’extérieur de la zone. Si les
participants de trompent de zone ou immiscent un mouvement vers
l’intérieur ou l’extérieur alors qu’ils doivent rester sur place,
ils sont éliminés.
En formation BAFA,
le concept d’éliminer les participants est déconseillé risquant de
provoquer de la frustration. Pour le remplacer, les formateurs
préconisent les pénalités, comme reculer au point de départ. Cette
règle ne peut s’appliquer à ce jeu.
Il est à noter que
lorsque des animateurs participent au jeu, ils peuvent rajouter de
l’imaginaire au jeu, le rendant plus vivant et amusant les enfants.
Un quatrième jeu
apprécié par les enfants et ne nécessitant aucun équipement, est le
123 soleil animal. Il s’agit du 123 soleil classique, un participant
est au pied d’un mur et tape 123 et se retourne à ‘soleil’. Pendant
‘123’, ses amis éloignés, se rapprochent et doivent s’immobiliser
quand leur ami se retourne. S’ils bougent, ils retournent à la case
départ.
Concernant le ‘123
Animal’, la participant que l’on peut nommé le dompteur annonce
l’espèce d’animal qu’il veut voir. Il pratique le ‘123’ classique et
quand il se retourne les autres participants doivent prendre la
pause de l’animal cité. Là encore, la participation de l’animateur
permet de rajouter les cris d’animaux et d’amuser les enfants. |